Saviez vous que 600 000 chinois partent étudier à l’étranger chaque année?
Ils sont issus de la Classe Aisée, et leurs parents souhaient investir dans leur future.
Aperçu du système éducatif Chinois
Le système éducatif en Chine impose une scolarité obligatoire pendant 9 ans décomposés en 6 années d’enseignement primaire à partir de 6 ans puis de 3 années d’enseignement moyen (équivalent du collège).
Après le premier cycle du secondaire les élèves ont la possibilité de choisir s’ils souhaitent ou non poursuivre leurs études pendant trois années supplémentaires pour terminer leurs études secondaires (le lycée).
Le système éducatif chinois jouit d’une excellente réputation :
Selon un rapport de l’OCDE paru en 2012, les étudiants chinois ont acquis la première place lors du PISA (test du Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves).
Le test vise à évaluer les compétences des élèves de 65 pays âgés de 15 ans dans divers domaines académiques tels que les mathématiques, les sciences et la lecture.
De ce fait, de nombreux gouvernements occidentaux seraient désireux de pouvoir obtenir les mêmes résultats que le système éducatif chinois avec la même discipline.
Remise en question du système éducatif chinois
Malgré le fait que le gouvernement soutient le développement de l’éducation, le système public chinois est aujourd’hui le terrain de fortes contradictions.
Avec le développement social et l’ouverture de la Chine sur le monde, de plus en plus de parents préfèrent offrir une éducation internationale à leurs enfants en misant sur l’apprentissage de l’anglais et des études à l’étranger. C’est pourquoi beaucoup d’écoles privées ont vu le jour en Chine au cours de ces dernières années.
Les quatre problèmes majeurs du système éducatif chinois
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Des longues heures de cours et beaucoup de contenu
Les étudiants chinois passent beaucoup plus de temps à l’école que leurs camarades occidentaux. Les jours passés à l’école sont beaucoup plus nombreux et les vacances beaucoup plus courtes. Pourtant, les jours d’école en Chine se sont récemment allongés !
En moyenne, les élèves chinois disposent de quatre semaines de congés l’hiver et sept l’été (week-end et jours fériés compris) contre 8 semaines pendant l’année et 9 pendant l’été pour leurs camarades français (pour qui les week-end et les jours fériés ne sont pas compris).
L’école débute à 7h30 et se termine à 16h avec 1h30 de pause pour le déjeuner et la sieste, soit une journée de 7h30 au total contre 6h pour les élèves français, qui disposent de trois temps de pause en plus.
Après la fin de leur journée de cours, ils doivent suivre des cours particuliers à la charge de leur famille. Ces cours ne sont pas obligatoires mais fortement conseillés s’ils ne veulent pas accumuler du retard ou des lacunes par rapport à leurs autres camarades de classe.
Ces cours supplémentaires sont nécessaires car une journée scolaire normale n’est pas suffisante pour permettre aux enseignants de couvrir tout le programme du ministère de l’éducation. Après ces cours supplémentaires, les élèves rentrent chez eux et commencent leurs devoirs.
La plupart des élèves se lèvent à 6h du matin et se couchent à 22h ou 23h, leur journée est essentiellement consacrée à l’apprentissage et aux devoirs.
En Chine, les enfants n’ont tout simplement pas de temps à consacrer à d’autres activités comme les sports, les loisirs, le temps familial, les activités sociales… Ce qui entraine de faibles capacités de communication et de résolution de problèmes dans la vie réelle.
La plupart des étudiants chinois ne sont bons qu’en théorie. En matière d’application et d’expérimentation, ils ne peuvent pas rivaliser avec les étudiants occidentaux.
De plus, la question de l’égalité des chances se pose. Avec un système éducatif aussi exigeant beaucoup n’ont pas les moyens de s’y intégrer et d’assumer le coût des cours supplémentaires. De ce fait, beaucoup d’entre eux abandonnent après les 9 premières années obligatoires.
2 – L’obsession des résultats
Le peuple chinois accorde une importance obsessionnelle à la réalisation des objectifs et l’achèvement des résultats.
Cela va de pair avec le concept de « garder la face ». Ce concept chinois est associé à la réputation, au prestige et au statut social. Il touche à l’éducation, à la richesse et à la position sociale. Les étudiants se doivent d’être de bons élèves et d’étudier pour le bien de leur pays, de leur famille et pour rendre leurs parents fiers.
A l’école les élèves qui excellent sont récompensés par des prix et ceux qui ont des difficultés sont laissés de côté.
Les élèves étudient dans le but d’être les meilleurs dans le classement. La philosophie de l’éducation en Chine est qu’il faut être bon partout et en tout. Les élèves étudient toutes les matières (histoire, géographie, biologie, mathématiques) dès leur plus jeune âge.
La compétition pour obtenir un bon classement favorise une mémorisation rapide mais pas un réel apprentissage. Ils ne comprennent généralement pas le but de ce qu’ils apprennent, ce qui entraîne un désintérêt. Pour la plupart, les élèves chinois manquent d’objectifs clairs et d’épanouissement.
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Apprentissage et discipline
La pensée critique et la créativité ne sont pas des qualités valorisées dans le système éducatif chinois. Cela peut être dû à la taille des classes et au contenu surabondant que les élèves doivent mémoriser.
Bien que les étudiants chinois analysent la littérature on n’attend rarement d’eux qu’ils écrivent leurs propres essais. On préfère en effet qu’ils mémorisent le texte plutôt que d’en rédiger un.
Les élèves sont souvent réticents à l’idée de poser des questions, car cela pourrait démontrer un manque de connaissance et d’apprentissage de leur part or ils se doivent de « garder la face ».
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L’examen d’entrée à l’université, un moment redouté pour les étudiants et leurs familles
Chaque année, près de 9,15 millions de lycéens chinois préparent l’examen d’entrée à l’université. Le « GaoKao » ou l’examen national d’entrée d’éducation supérieur en Chine. Il s’agit d’un des moments le plus redouté pour l’ensemble des étudiants et leurs familles.
Cet examen qui se déroule sur trois jours, déterminera quelle université ils pourront fréquenter, ce qui influencera leur future carrière professionnelle et leur position sociale.
Cet examen d’envergure titanesque est de plus en plus soumis aux critiques. D’une part il impose une pression énorme à des familles entières et d’autre part, il ne favorise pas le développement personnel et l’épanouissement des élèves qui sont dans l’obligation de se conformer au système s’ils veulent avoir l’espoir de rentrer dans l’une des universités du pays.
Parmi tous les participants, à peine la moitié auront le droit d’entrer à l’université.
Des nouvelles écoles internationales voient le jours en Chine
Aujourd’hui de nombreuses écoles internationales ouvrent leur porte en Chine, cela témoigne de la volonté du gouvernement d’adopter un système plus souple et des méthodes plus occidentale.
Pour réussir leur entrée sur le marché chinois, les écoles internationales doivent mettre en place un système capable de compléter les qualifications chinoises par les valeurs occidentales.
La croissance de la classe moyenne a entrainé une forte augmentation de la demande pour des cours d’anglais.
L’augmentation de la richesse, la demande de main-d’œuvre qualifiée et l’obsession de la renommée jouent un rôle important dans la promotion de l’école internationale en Chine.
Attirer les étudiants chinois qui étudient à l’étranger
Selon l’Institut de statistique de l’UNESCO, la Chine comptait plus de 700 000 étudiants répartis dans le monde en 2014, soit près de quatre fois plus que tout autre pays.
Beaucoup de Chinois pensent qu’étudier à l’étranger est bien mieux que d’étudier dans leur pays d’origine. Ce qui n’est pas faux, puisque le fait d’avoir étudier à l’étranger leur permettra d’accéder à de meilleurs emplois en Chine. De ce fait, le nombre d’étudiants chinois à la recherche d’un enseignement supérieur à l’étranger, ne cesse d’augmenter.
Les destinations préférées sont les pays anglophones tels que les USA, l’Australie, l’Angleterre, le Canada et la Nouvelle-Zélande. Cependant, on constate une nette augmentation dans les pays comme la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon et la Corée du Sud.
Beaucoup d’opportunités sont à saisir pour les écoles étrangères. En contrepartie, attirer des étudiants chinois devient de plus en plus compétitif.
Offrir des diplômes dans leur pays d’origine
Ces dernières années, le secteur de l’éducation internationale a connu une croissance rapide en Chine. Il s’agit d’un marché énorme qui ne fera que s’élargir à mesure que les élèves et les parents favoriseront les écoles internationales et l’apprentissage de l’anglais par rapport aux écoles locales.
Fait tout aussi important, la Chine compte un nombre d’expatriés et résidents étrangers en constante augmentation. Ces derniers représentent un autre marché cible pour les écoles internationales présentes dans le pays.
Il est important que les écoles tiennent compte des différences culturelles au sein même du pays et qu’elles tissent des liens avec les organismes gouvernementaux locaux et les représentants culturels régionaux.
Solution pour pénétrer le marché chinois de l’éducation
Le marketing digital, ou la promotion de votre activité sur le web, est la meilleure forme d’attirer de nouveaux étudiants en Chine. Pourquoi ?
Avec plus de 800 millions d’internautes, la Chine est récemment devenue le pays le plus connecté au monde. Sur cette grande part d’utilisateurs, 788 millions ont eu un accès à internet à partir de leur smartphone, faisant de la Chine le pays qui génère le plus de vente d’applications au monde.
C’est pourquoi les applications mobiles sont en train de devenir la principale interface qui transforme la façon dont les gens consomment et poussent les entreprises à modifier et adapter leurs techniques de vente.
Mais il faut savoir qu’en Chine tous les réseaux sociaux que nous avons l’habitude d’utilisier en Occident pour faire la promotion de nos nouveaux produits ou services, sont bloqués (Google, Facebook, Twitter, Instagram, WhatsApp). Le système internet est fermé et les réseaux sociaux sont totalement différents.
C’est pourquoi il est nécessaire pour les écoles internationales désireuses de s’implanter sur le marché chinois de s’adapter aux outils de communication digitaux utilisés en Chine et créer des comptes officiels sur ces principales plateformes.
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Campagne de référencement sur BAIDU , le Google Chinois
Avoir une version de son site en Chinois est la première étape pour attirer des étudiants chinois. Il va de soi qu’avoir un contenu écrit en mandarin est nécessaire, en plus de s’adapter à sa cible qui ne maîtrise pas ou peu l’anglais. Cela représente une forme de respect, d’intérêt et de dévouement pour ses clients.
Une fois votre site web est disponible en mandarin, il faut l’intégrer sur BAIDU.
BAIDU est le moteur de recherche chinois et également le premier site le plus visité de Chine. Il propose un index de plus de 740 millions de pages web, 80 millions d’images et 10 millions de fichiers multimédias.
Le plus souvent, les étudiants chinois iront chercher les meilleures universités et les informations sur celles qui les intéressent sur Baidu. C’est pourquoi il est crucial que les écoles internationales figurent parmi les premiers résultats de la recherche.
Grâce à des compagnes de référencement sur Baidu cela est possible. Le référencement est l’ultime moyen d’augmenter sa présence sur un moteur de recherche.
Un bon référencement sur Baidu est l’un des meilleurs moyens pour les institutions de se démarquer sur le marché et être visible auprès des étudiants chinois.
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WeChat l’incontournable APP
WeChat est le principal réseau social utilisé en Chine. Plus de 700 millions d’utilisateurs se connectent sur l’application chaque jour où ils y passent en moyenne 70 minutes quotidiennes.
Si WeChat est aussi célèbre c’est parce que l’application permet d’accéder à bien plus qu’un simple service de messagerie, comme par exemple des jeux, des achats en ligne, des services financiers.
Vous l’aurez compris, les élèves et les parents chinois passent beaucoup de temps sur WeChat. C’est pour cela que les écoles désireuses de s’implanter sur le marché chinois doivent être proactives sur cette plateforme. Voir article sur WeChat
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Sina Weibo : utilisé par les étudiants chinois
Sina Weibo est une des plateformes la plus utilisée en Chine. Il s’agit d’un mix entre Twitter et Facebook. On se réfère souvent à Sina Weibo comme « le Twitter chinois ».
Sina weibo permet de créer et engager des communautés, les internautes utilisent l’application pour obtenir des informations sur l’actualité récente, suivre des sujets ou des débats en cours tout en alimentant leur propre page web.
Les utilisateurs de Sina Weibo sont relativement jeunes. Parmi les 250 millions d’utilisateurs actifs, 70% d’entre eux ont moins de 30 ans. Ils sont souvent originaires des grandes villes du pays comme Pékin, Shanghai ou Guangzhou.
Les étudiants chinois se rendront probablement sur Sina Weibo pour rechercher de nouvelles institutions. En effet, ce sont eux qui jouent le rôle le plus décisif dans le choix final de leur université. C’est important pour les établissements supérieurs d’avoir une présence sur cette plateforme et c’est pourquoi de nombreuses écoles ont déjà une activité dessus.
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QQ: présent dans les milieux étudiants en Chine
Le conglomérat médiatique de Tencent est l’un des plus grands réseaux sociaux au monde et compte plus d’un milliard d’utilisateurs mensuels actifs.
QQ est le système de messagerie instantanée le plus utilisé en Chine (loin devant Skype, WhatsApp ou Messenger, tous bloqués dans le pays). QQ fournit aux utilisateurs des forums de discussion mais aussi des flux musicaux, des courriels, des jeux et des applications à télécharger. Depuis son apparition en 1999, QQ est devenue un phénomène culturel qui fait maintenant partie intégrante du quotidien des chinois.
En 2014, on pouvait compter 853 millions de comptes actifs sur la plateforme, ce qui faisait de Tencent QQ la deuxième communauté virtuelle la plus importante au monde derrière Facebook. Le nombre d’utilisateurs connectés simultanément a déjà dépassé les 100 millions.
En quoi cela est intéressant pour les écoles qui souhaitent attirer plus d’étudiants chinois ?
Les écoles pourraient envoyer leur offre promotionnelle et publier du contenu ciblé pour les étudiants chinois, comme ce que font les écoles internationales en Occident par email ou par sms.
Ces institutions peuvent également utiliser Qzone pour partager des photos et vidéos. La plateforme est également très populaire pour alimenter quotidiennement un blog, comme le font déjà des millions d’utilisateurs.
Après avoir traduit leur contenu en Chinois, les école pourrait le partager sur la plateforme. Une autre idée pourrait être d’inviter les étudiants chinois à contribuer au contenu en partageant leurs expériences d’études, ce qui attirerait encore plus de prospects.
Saisir ces opportunités pour les entreprises dans l’éducation en France
Les écoles internationales doivent profiter de leur supériorité actuelle dans les années à venir pour s’imposer dans l’esprit des consommateurs chinois. Une communication active avec les parents et les élèves par le biais du marketing numérique et des médias sociaux peut aider les écoles internationales à atteindre cet objectif.
via seoagencychina instute of education – worldstats.org
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