De la capitale de la soie en Chine à la capitale mondiale du diamant, Anvers, Qiu est devenue une créatrice influencée par les cultures du monde, ce qui se manifeste dans son style de couleurs vives, d’imprimés audacieux, de coiffes excentriques et de broderies complexes.

Elle s’est installée à Shanghai et a ouvert un studio en décembre dernier.

Après avoir récemment lancé une collection capsule avec l’incubateur de talents et la plateforme commerciale Labelhood, elle se prépare maintenant à un défilé digital pendant la Semaine de la mode de Milan en septembre prochain.

De sa période de tourbillon après l’obtention de son diplôme et des raisons pour lesquelles COVID-19 lui fait repenser les applications de la durabilité et de la technologie dans la mode, nous vous en disons un peu plus sur cette créatrice de talent.

  • Son parcours d’étudiante à Anvers
  • La pochette de l’album de Jolin Tsai, une belle opportunité
  • Le lancement de son entreprise
  • La situation après-covid

 

I. Son parcours d’étudiante à Anvers

Son style est apparu pendant la seconde moitié de sa première année à l’université.

Il était tout à fait normal pour les professeurs de voir les étudiants développer leur propre style.

C’était une approche progressive.

 

II. La pochette de l’album de Jolin Tsai, une belle opportunité

En 2018, alors qu’elle est encore étudiante, elle fait le défilé pour VFILES à la Fashion Week de New York.

Elle a une grande exposition médiatique.

En décembre 2018, le styliste de Tsai la contacte pour une tenue pour un clip vidéo.

 

III. Le lancement de son entreprise

L’année 2019 a été particulièrement chargée.

Lorsqu’elle termine son parcours de maîtrise en juin 2019, elle commence à travailler sur des commandes.

Puis en septembre, Sara Maino, directrice adjointe de Vogue Italia et responsable de Vogue Talents, voit sa collection lors de la remise du prix BoF China et l’aide à obtenir un parrainage pour la Semaine de la mode de Milan de la part de son organisateur, la Camera Nazionale della Moda Italiana (CNMI). Et à la fin de 2019, elle ouvre un studio en Chine.

 

IV. La situation après-covid

La plupart de ses commandes provenaient de l’étranger avant COVID-19, mais la situation s’est inversée depuis.

Les clients occidentaux sont de grands fans de son style exubérant, mais étant donné l’impact de COVID-19, il y a un peu moins de place pour y présenter ses pièces emblématiques.

Sur le marché chinois, en revanche, les boutiques haut de gamme comme SKP S, Joyce et Net-a-Porter ont tendance à acheter ses pièces emblématiques.

Mais si elle veut étendre son activité à ces magasins plus accessibles, elle devra modifier son style et créer quelque chose de plus facile à porter pour les consommateurs de masse.

En ce qui concerne l’industrie, il est certain que la réflexion sur la durabilité s’est intensifiée.

Elle utilise des éléments de durabilité avant COVID-19, mais elle souhaite approfondir son approche avec cette méthode et ses créations.

Elle commence à développer une nouvelle compréhension des technologies digitales, notamment de l’intelligence artificielle. 

lire aussi les petites marques de luxe et la Chine

 

En conclusion

Elle conçoit une collection de capsules pour Labelhood, qui est une extension de sa dernière collection, Automne 2020.

Dans un souci de durabilité, elle utilise ses matériaux de base pour créer un haut, une robe, des leggings, des gants, une robe de chemise et des sacs pour la collection light, qui a intégré des idées de ses pièces emblématiques.

lire aussi :

Une marque de luxe en Chine, les outils pour se faire connaitre

Hermès limite les pertes avec ses ventes en ligne en Chine

Ralph Lauren réalise un bon 2e trimestre en Chine grâce à une bonne stratégie digitale

En l’absence de touristes chinois, le luxe européen va-t-il s’effondrer ?