Un stand d’exposition trop décoratif à la China International Import Expo semble être le dernier faux pas en Chine pour Dolce & Gabbana.
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- Un stand un peu trop osé
- D&G multiplie les faux pas en Chine
I. Un stand un peu trop osé
La présence de Dolce & Gabbana à la China International Import Expo (CIIE) a une nouvelle fois suscité la controverse en Chine.
Son stand ostensiblement décoratif, contrastant fortement avec les stands élégants de Richemont et Kering, a provoqué un tollé de la part des participants à l’événement.
Selon des rapports sur le terrain, de nombreux invités ont remis en question la décision de la CIIE d’inviter le duo, tandis que certains médias ont déclaré qu’ils refuseraient de couvrir l’apparition de la marque au salon.
Un KOL (吉良先生) s’est même mis en porte à faux pour avoir posté des images et des commentaires positifs sur le stand de Weibo.
Le poste a depuis été supprimé, déclarant qu’il : « n’a jamais exprimé son soutien à la marque ».
II. D&G multiplie les faux pas en Chine
Il semble que quoi qu’elle fasse, la marque italienne ne parvient pas à se débarrasser de son image négative en Chine, peut-être à juste titre.
La campagne de D&G « manger avec des baguettes » de novembre 2018 a laissé la réputation de la marque en lambeaux : elle a été retirée de Weibo dans les 24 heures et le défilé suivant à Shanghai a été annulé.
Les détaillants chinois, de Lane Crawford à JD.com, ont rapidement retiré la marque de leurs sites.
Par la suite, le duo s’est excusé par vidéo, mais la société a affiché une baisse prévue de ses ventes dans la région Asie-Pacifique en 2019 (mais a été soutenue dans l’ensemble par d’autres marchés qui sont restés forts).
De nombreux internautes sont encore sous le choc de cet incident et ont l’impression que la marque ne s’est pas assez repentie de ses faux pas.
Les produits D&G ne sont toujours pas disponibles chez de nombreux détaillants chinois, dont Tmall.
Même une publicité Weibo de retour en août (mettant en vedette deux modèles virtuels) a provoqué un nouveau contrecoup.
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En conclusion
Avec des marques de luxe mondiales si dépendantes des dépenses chinoises, ce dernier grief n’est pas de bon augure pour Domenico Dolce et Stefano Gabbana, et la marque qu’ils ont créée.
L’élite de la mode chinoise n’a ni pardonné, ni oublié.
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