La Chine a levé certaines restrictions sur les investissements étrangers dans le secteur financier en 2019, mais c’est en 2021 que tout commence.

Si vous souhaitez en savoir davantage, lisez la suite de cet article.

  • L’ouverture chinoise sur les investissements étrangers
  • La guerre commerciale sino-américaine, au cœur des nouvelles reformes chinoises

 

I. L’ouverture chinoise sur les investissements étrangers

La Chine a supprimé les limites sur la propriété étrangère des titres, des assurances et des sociétés de gestion de fonds en 2020, un an plus tôt que prévu initialement.

Les investisseurs étrangers sont également encouragés à créer des sociétés de gestion de patrimoine, des sociétés de courtage en devises et des sociétés de gestion de fonds de pension.

Les mesures supplémentaires comprennent l’élimination des barrières à l’entrée pour les compagnies d’assurance étrangères, telles que l’exigence de 30 ans d’activité, et l’annulation d’un plafond de 25 % des capitaux propres pour la propriété étrangère des sociétés de gestion d’actifs d’assurance.

Les agences de notation de crédit détenues par des étrangers sont également autorisées à évaluer un plus grand nombre de types d’obligations et de dettes.

 

II. La guerre commerciale sino-américaine, au cœur des nouvelles reformes chinoises

Beijing a longtemps promis d’ouvrir davantage son économie à la participation et aux investissements étrangers, mais a généralement traîné les pieds dans la mise en œuvre de ces mesures.

En novembre 2019, Beijing a fait une exception pour deux assureurs européens, permettant à l’allemand Allianz de lancer une filiale à 100 % sous contrôle étranger, et au français Axa de prendre le contrôle de sa coentreprise.

Et en décembre 2019, l’autorité chinoise de régulation des marchés financiers a autorisé la banque suisse UBS à prendre une participation majoritaire dans ses activités locales.

Les décideurs politiques se sont concentrés sur la lutte contre le risque financier et la contagion financière, et ont promis de nouvelles mesures pour soutenir la croissance, selon une déclaration du conseil d’État en 2019.

Ces mesures ont probablement été encouragées par un besoin urgent de croissance suite aux faibles chiffres économiques publiés juillet 2019.

Au deuxième trimestre 2109, la Chine a enregistré sa plus faible croissance depuis au moins 27 ans, à 6,7 %.

Ces chiffres anémiques sont une conséquence directe de la guerre commerciale avec les États-Unis, que le président américain Donald Trump a déclenchée en mars 2018 pour tenter de forcer Beijing à ouvrir son économie et à limiter ce qu’il appelle ses pratiques commerciales déloyales.

Depuis, les deux géants économiques se sont affrontés avec des droits de douane punitifs couvrant plus de 360 milliards de dollars d’échanges commerciaux bilatéraux, portant préjudice aux fabricants des deux côtés du Pacifique.

Beijing a introduit des mesures, dont une réduction massive des impôts, pour stimuler l’économie, mais elles n’ont pas suffi à compenser le ralentissement de l’économie nationale et la baisse de la demande étrangère.

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